Ceux que l’on considère comme des fous dans la société, ceux là qui errent vêtus de haillons, qui ne se lavent jamais et ne se soucient point de la propreté, ceux-là qui n’ont point d’abri et qui dorment à la belle étoile, ceux-là que l’on n’entend pas se plaindre de maux de ventre ou de tête ou d’autres souffrances corporelles, ceux-là qui mangent des pourritures, ceux-là qui ne cogitent point sur leurs sorts, ceux-là ne seraient-ils pas les êtres guéris de notre maladie d’être trop humain ?
Bénis est pour eux le jour où ils sont passés de l’autre côté même si cela aurait été dû suite à un violent choc psychique ou émotionnel.
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